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Premières procédures en IRM cardiaque interventionnelle à l’Hôpital Privé Jacques Cartier

le 21/03/2019

En routine clinique, c’est une première en France ! L’IRM cardiaque interventionnelle profite désormais aux patients du service de cardiologie de l’Institut Cardio-Vasculaire Paris-Sud (ICPS). Le Pr Jérôme Garot, cardiologue, livre les premiers résultats très concluants des dernières interventions.

 

Instaurée en 2002 au sein de l’hôpital, l’IRM fut un temps partagé entre la cardiologie et la radiologie, jusqu'à ce que le service de cardiologie dispose de sa propre imagerie par résonance magnétique dédiée en 2008. Franchissant un nouveau cap en 2018, l’équipe de cardiologie se félicite de pouvoir désormais faire bénéficier à ses patients d’une IRM interventionnelle. Si l’idée germait depuis une dizaine d’années, elle s’est concrétisée grâce au montage d’une étude de diagnostic réalisée avec le Groupement de Coopération Sanitaire de Ramsay Générale de Santé et confirme l’ICPS comme centre de référence dans le diagnostic et le traitement des maladies cardiovasculaires.

 

Quels avantages et performances offrent l’IRM interventionnelle ?

Parmi les avantages à citer, nous pouvons mentionner l’absence de rayons X et par conséquent d’irradiation ainsi que celle de produits de contraste iodés. Sur un plan chirurgical, l’IRM interventionnelle nous permet de voir, grâce à la résolution de l’imagerie et ses contrastes tissulaires, toutes les structures cardiaques (muscle, cavité, valve, etc.) avec une grande précision. Les cathéters placés sous imagerie et guidance IRM peuvent ainsi se déplacer dans toute la structure permettant de relever toute anomalie et de réaliser des tests. Cet examen est couplé avec une IRM cardiaque complète” informe le Professeur Jérôme Garot.

 

Constatations post installation et prévisions

Notre première procédure a été lancée en décembre 2018 et nous enregistrons déjà notre neuvième patient en date du 19 février, prouvant ainsi que notre objectif de 35 patients en 2019 est atteignable. Nous sommes réellement satisfaits de constater que pour nos huit patients, déjà opérés à l’heure où je vous parle, tout s’est extrêmement bien passé, sans aucune séquelle d’anesthésie, ni hématome au pli fémoral droit. Si aujourd’hui notre phase d’étude nécessite une hospitalisation de 24 heures, aux vues des résultats concluants obtenus sur nos patients, nous pourrons à moyen terme l’envisager en ambulatoire”, se réjouit le spécialiste de renom.